Oeufs à la coque, albondigas, paella et rires.

Article remodelé le 6 mars.

Je suis sans cesse épatée par le fait que l'on puisse encore changer de goûts, alors que je pensais qu'après l'adolescence c'était fixé une fois pour toutes. J'aime à présent, dans le désordre, la rhubarbe qui me faisait fermer les yeux et tirer la langue, les fèves dont je ne voyais pas l'intérêt, le rouge que j'associais au vulgaire et qui me donne maintenant la pêche, les navets dans les soupes (et peut-être bientôt seuls ?), les mangues, ... et Fabrice Lucchini...

Ce qui nous amène à l'excellent et souvent drôle (le moment où Lucchini apprend avec sa jolie bonne à dire la "jota" espagnole, le moment où la vieille grosse bonne remercie Lucchini de l'avoir laissé appeler l'Espagne de chez lui en le prenant dans ses bras, et tant d'autres...) Les femmes du sixième étage de Philippe le Gay...

Chez mes arrière-grand-parents, dan le 7ème arrondissement, à 2 pas de la Tour Eiffel, il y avait quand j'étais petite Conchita, qui était ce que je suis bien obligée d'appeler une bonne comme dans le film, dont le royaume était la cuisine, qui vivait dans les étages (le 6ème?), montait par l'escalier de service et qu'on appelait par une sonette comme au début du film... elle était assez âgée et a fini par partir à la retraite, remplacée par une dame dont je ne me rappelle plus le nom mais qui ressemblait plus à une adame de compagnie-cuisinière.

Comments

[Christine]

J'y suis allée samedi! J'ai adoré ce film!

[albertinedisparu]

Tu me donnes envie d'aller voir le film alors qu'on me l'avait proposé et que je n'étais pas motivée.