Café

Qui dit migraine dit café.

C'est relativement récent. Il y a moins d'un an, j'ai entendu (M6 du dimanche soir ?) qu'il y avait de la caféine dans certains médicaments contre la migraine, médicaments créant une dépendance. Je me suis dit que je n'avais pas envie d'être dépendante mais que j'avais bien envie de faire passer les migraines plus vite et ne pas être laissée à l'état de loque trop longtemps.

Depuis, dès que je sens un petit mal de tête, le matin ou le midi, je prends un café. Je ne le fais pas quand le mal de tête arrive le soir, par peur de ne pas dormir.

Nescafé, café de la machine, expresso ? De toute façon, je ne sais pas encore apprécier le breuvage. Je le prends comme un médicament. Je préfère encore le thé.

L'odeur, par contre, du café frais, me plait et m'a toujours plu. Quand je passe devant le marchant de café de la rue du Ruisseau, cela me rappelle la boutique de Figeac, derrière les arcades, dans laquelle j'allais avec ma grand-mère paternelle quand j'étais petite. On y achetait du fromage (ces « cabécous » qui ne s'appelaient pas encore « rocamadours AOC »), des gâteaux aux noix ou aux noisettes et du café fraichement moulu.

Pour l'instant le plaisir de l'odeur et la nécessité du goût n'ont pas encore vraiment fusionné.